S'ils ont une durée de vie de plus d'un an, et une valeur supérieure à 500 €, ces dépenses seront amorties sur plusieurs années (5 ans ou 10 ans en fonction du type de travaux).
🛠️ Petits aménagements et améliorations : oui, sans problème
Aménagements et installations spécifiques à l’activité
Ce sont des dépenses courantes et quasiment toujours admises :
Pose de cloisons amovibles ou légères
Installation de mobilier fixe : étagères fixées, rangements, comptoir, panneaux acoustiques
Mise en place de câblage informatique ou électrique supplémentaire
Éclairage supplémentaire
Pose de moquette ou sols amovibles
Aménagement ergonomique du poste de travail (bureau, chaise, etc.)
Travaux d’amélioration
Ils améliorent l’usage du local sans en modifier la structure :
Peinture, rafraîchissement
Petits travaux d’isolation
Réfection de plafond, faux-plafond
Installation d’une climatisation (selon les cas)
🧱 Travaux importants ou de transformation : oui, mais avec limites
On parle ici des travaux qui touchent à la structure du bâtiment :
Démolition de murs porteurs
Création ou modification de pièces
Gros œuvre
Rénovation lourde
Ces travaux sont possibles, mais :
Ils doivent être autorisés par le propriétaire (clause dans le bail ou demande préalable).
Ils ne doivent pas être assimilés à une amélioration durable du patrimoine du propriétaire faite aux frais de la société sans compensation (risque : requalification en avantage locatif, taxé chez le propriétaire).
🚫 Travaux généralement non admis
Ce sont surtout les travaux qui :
relèvent de l’obligation du propriétaire (ex. : toiture, chaudière du bâtiment, châssis, structure, mise aux normes générales du bâtiment)
constituent une plus-value immobilière directe au bénéfice du propriétaire
ne sont pas utiles à l’exploitation de l’entreprise
Si vous avez la moindre question, revenez vers nous via le live-chat en bas à droite.
À très vite 👋